Nous avons gardé avec Baïka, Roxy et Nigloo.
Le dernier à partir, c'était Nell, le 14 octobre pour rester sur Munster. Naïa est partie en Haute-Saône, Maya à Soultzeren, Nala à Gerstheim et Oscar à Ingersheim.
C'était vraiment une très bonne expérience de s'être occupé de cette belle portée de chiots. Toutes les différentes étapes de l'évolution des chiots, de la naissance au sevrage, se sont bien déroulées, il faut dire que Baïka a rempli pleinement son rôle de mère.
J'ai trouvé dans la revue Science & Vie n°1192 de janvier 2017Science & Vie n°1192, un dossier nommé "À quoi pensent les bêtes". Il exposait sur des travaux mêlant étude du comportement et imagerie cérébrale pour entrer dans la tête d'un certain nombre d'animaux pris dans des situations spécifiques. J'y ai particulièrement bien aimé l'article sur le chien, donc voici un extrait:
A quoi pense un chien qui regarde son maître?
Ses pensées sont totalement dirigées vers lui.
Il vit un choc amoureux permanent. Un amour aveugle, exclusif, indéfectible, euphorique et sans condition. Bref, quelque chose qui ressemble de près à un vrai amour romantique.
Ils sont extrèmement sensibles à nos émotions, et apprennent à réagir en fonction de nous.
Si nous sommes en colère, ils émettent les signaux comportementaux issus de leur répertoire de chiens pour essayer de nous calmer.
Si nous sommes joyeux, par contagion émotionnelle, ils sont joyeux.
Si nous avons peur d'une chose, par référencement social et apprentissage observationnel, ils peuvent se mettre à en avoir peur aussi.
Ils sont incroyablement plus attentifs qu'on le croit à ce que nous faisons !
Selon l'hypothèse d'une domestication sélectionnant génétiquement des individus dociles, ils seraient donc nés pour aimer leur maître. La sensibilité des chiens aux signaux humains serait présent dès le plus jeune âge. Et nos connaissances penchent pour la mise en place de fortes relations affiliatives induisant de la joie et de l'attachement... N'est-ce pas un peu cela, l'amour?